En arrivant à La Flores à la nuit tombée, nous allons bivouaquer le long de sa lagune dans le camping municipal. Dominique se sent beaucoup mieux, c’est évident ! Nous décidons de rester deux nuits pour le plus grand bonheur de tout le monde.
06/10 Quelle belle surprise le lendemain de découvrir notre environnement et d’entendre le chant de la faune alentour !
Après l’école, Pauline et Louis partent explorer les lieux et découvrent des « marmottes de mer », des castors et d’innombrables oiseaux dont des « oiseaux bandits » ! Ils voient en fait des adultes et jeunes capibaras, des castors, des cygnes au col noir, des biguas, etc.
Mais découvrez plutôt :
07/10 Bivouac en pleine nature à côté d’une école perdue au milieu de rien !
Nous sommes sur la Ruta 51 en direction de Tornquist. Mes premiers kilomètres également (route et piste boueuse !!!)
08/10 Dans une station-service où nous espérons trouver du pain, nous rencontrons un groupe de motards super sympas qui nous posent plein de questions sur notre voyage (les Sanchos d’Azul). Un chouette arrêt au croisement de deux routes où il n’y a rien d’autre que cette station !
Nous quittons le plat pays pour traverser la sierra de Cura Malal : superbe paysage que nous traversons sans nous arrêter car nous voulons avancer vers la Patagonie …
Nous dormons à côté du cimetière de Tornquist et nous reprenons le lendemain la route vers Viedma en passant par Bahia Blanca. Nous ne faisons que les arrêts absolument nécessaires : diesel, pain, nourriture. Et nous subissons également les contrôles phytosanitaires … Il est interdit de rentrer en Patagonie avec des produits frais et principalement des fruits … Nous rentrons en Patagonie avec des bananes, des pommes, des oranges et des mandarines cachées dans la douche ! Les contrôles sont à la tête du client et nous avons apparemment, et jusqu’à présent (pourvu que cela dure), une bonne tête. À un des contrôles, l’agent mettra littéralement sa tête dans notre frigo plein à craquer et nous dira gentiment : « Bueno, pueden pasar ! »
Super bivouac le long d’une lagune que j’avais repérée sur la carte. D’un côté, le camping ; de l’autre, un lotissement de chalets de vacances. Le gardien nous donne l’autorisation de camper tout au bout du lotissement … Nous nous arrêtons donc à côté de ce panneau !
Et nous profitons une fois de plus d’un magnifique coucher de soleil.
10/10 La pampa, c’est une enfilade de clôtures le long de la route avec des portails pour indiquer le nom de la propriété du fermier habitant tout au bout du chemin. C’est également des vaches, des chevaux et des moutons dans des pâturages énormes et, puis, c’est aussi des choiques (autruches patagones) et des maras (chiens à tête de lapins) !
Nous arrivons à Carmen de Patagones en milieu d’après-midi et décidons de visiter cette ville historique.
Certains bâtiments sont bien gardés ;-)
Le tour du vieux centre est effectué en 1 heure et nous nous promenons le long de la berge du Rio Negro afin d’admirer le « puente viejo » originaire d’Hambourg ; c’est quatre structures métalliques dont une pouvant se relever pour laisser passer les bateaux.
Nous vérifions également s’il y a encore un contrôle phytosanitaire à l’entrée du pont car le Rio marque l’entrée vers la Patagonie. Nous entrons donc en Patagonie par ce vieux pont et ratons le panneau « Bienvenue en Patagonie » au grand dam de Pauline qui voulait absolument le photographier.
Nous dormons devant l’office du tourisme de Viedma pour son WIFI !
11/10 Nous visitons l’autre rive du Rio Negro : VIEDMA et espérons changer encore un peu de liquide à la Banque Centrale d’Argentine. Nous nous présentons vers 9h00 à la banque … surpeuplée ! Nous prenons un ticket (comme à la boucherie), nous avons le n°C119 et consultons l’écran : il n’y a aucun C mais bien des A et des B … Normal, nous ne sommes pas clients. Nous attendons pour voir apparaître les C tout en nous mettant dans la file menant au guichet des renseignements. Au bout d’un quart d’heure, la file dans laquelle nous sommes n’a pas avancé d’un iota et le C052 apparaît à l’écran … Voici une belle tranche de vie argentine … Les gens viennent passer la journée à la banque et s’asseyent patiemment pendant des heures dans un hall qui ressemble littéralement à un hall de gare. Heu, ben, nous avons autre chose à faire qu’à regarder défiler 67 numéros !
Nous visitons le museo Salasiano où Pauline et Louis découvrent divers objets et aménagements anciens et puis, nous filons donc vers El Balnerio del Condor pour admirer la plus grande colonie de perroquets au monde.
Côté face, ils sont rouges et jaunes. Côté pile, ils sont verts et bleus. Nous avons donc pris la plage pour admirer un côté et la falaise pour observer l’autre côté. Super moment, bien évidemment !
À El Condor, nous resterons deux jours également car nous avons trouvé un très chouette camping qui, au fil de la semaine, s’avèrera accueillir une colonie (pas la plus grande au monde, bien sûr) de belges.
Nous rejoindrons Martine et Nicolas de Gand (qui ont vu Séverine, Nicolas et les trois enfants rencontrés en Uruguay : Itinerantour ) et, le lendemain, Barbara, Jan, Ryanne, Arthur et Lucas (www.dreamitdoit.be) seront attirés par Titi et viendront également s’installer dans le même camping. Quelle joie pour les enfants de jouer avec d’autres enfants du même âge … Pauline et Louis referont même la balade des perroquets avec eux pendant que Dominique fixera définitivement notre problème de pompe et, moi, je ferai une lessive monumentale !