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Terre de feu, terre de rencontres …

24/11 Nous avons rendez-vous avec Philippe et Dominique, nos amis français du Grande Africa au parking du train de la fin du monde. Le temps est pourri, nous ne voyons pas grand-chose mais nous pressentons que les paysages doivent être magnifiques par temps clair. Nous arrivons un peu tard au lieu du rendez-vous mais quelle joie de se revoir ! Nous discutons jusque tard dans la soirée sans avoir abordé la moitié de ce que l’on voulait se raconter … Rendez-vous est pris pour le lendemain pour passer la journée ensemble. Nous nous installons le long du Rio Olivia pour déjeuner tous ensemble après l’école. Super moment de retrouvailles !

26/11 Nous sommes dans le parc national de la fin du monde et décidons de faire la promenade de la costera. Nous entamons la randonnée depuis notre bivouac, soit 2 kms avant le début réel du sentier balisé… Au bout d’une heure, Dominique se plaint légèrement de frottements à l’arrière des talons ; nous mettons d’emblée les pansements adéquats mais rien n’y fait, à mi-parcours et après le pique-nique de mi-journée, il décide de rebrousser chemin tout seul avec le petit sac à dos …

Dommage, nous sommes enfin arrivés en bord de mer et les paysages deviennent somptueux. Pauline, Louis et moi continuons la randonnée qui, malgré qu’elle soit côtière, monte et descend sans arrêt.

Cette marche est une marche d’entrainement pour nos randonnées futures et je ne dois vraiment pas me plaindre de mes deux petits compagnons : ils sont toujours en tête et j’essaie de suivre !!! Vers 15h30, nous voyons enfin le bout de la promenade … Bon, ben, on la refait en sens inverse pour rentrer maintenant !! Oui, oui, vous avez bien lu ; nous rentrons vers 18h45 car nous ne faisons que quelques arrêts sur le retour … 20kms, les petits gars, sans broncher, c’est bon, vous êtes prêts, je pense !!! Moi, je suis crevée mais heureuse et fière d’avoir su les suivre ;-)

27/11 Dominique pense pouvoir marcher à nouveau … Nous faisons donc les quelques petites promenades de « la fin du monde » avec les photos souvenirs inévitables.

Pour ma part, fêter mon anniversaire ici est un pur bonheur ! Nous irons jusqu’à la balise la plus au sud du parc … Mais Dominique s’avoue vaincu, ses cloches le font horriblement souffrir ; il faut rentrer !!!

28/11 Nous décidons d’arrêter la marche pour permettre aux pieds de mon Loulou de se refaire une santé et quittons le parc avec la ferme intention d’y revenir pour grimper au sommet du mont Guanaco !

Après l’école, nous faisons des courreries administratives, scolaires et une mise à jour du blog tout en profitant de magnifiques bivouacs proches d’Ushuaia.

30/11 Nous partons pour Puerto Almanza et l’Estancia Haberton. Un peu avant Puerto Almanza, nous découvrons à nouveau un bivouac de rêve … Un ruisseau, un foyer, des chevaux, de l’herbe, la mer et une forêt nous mettant à l’abri du vent ! Que demander de mieux. Les enfants sont aux anges et construisent d’emblée un barrage dans le ruisseau.

Puerto Almanza, côté argentin, est aussi situé juste en face de Port Williams, côté chilien … Il y a donc un camp de la Prefectura Naval Argentina avec 5 canons pointés vers Puerto Williams … On ne sait jamais, n’est-ce pas ?

01/12 J’avais lu une histoire un peu romantique d’une voyageuse française invitée par un bel argentin dans un petit resto à Puerto Almanza : « El Capitan y la Sirena ». Je suggérai donc à mon romantique de mari (hum !) de m’y emmener pour mon anniversaire ! Hé bien, j’y suis arrivée … Nous avons superbement mangé du poisson frais dans ce sympathique petit resto … que je recommande d’ailleurs à tous les voyageurs !

Le lendemain, les enfants disparaissent à la plage et rencontrent des cueilleurs de moules … Ils parviennent à apprendre en espagnol comment ramasser des crustacés et reviennent en fin d’après-midi avec un seau de moules et quelques coquillages.

Je lave les moules dans le ruisseau et Dominique les cuit dans la marmite sur le feu de camp …

Nous les dégustons (dévorons) tous les 4 !

Voilà un bel exemple de survie familiale, vous ne trouvez pas ? Le tout toujours au milieu des chevaux avec le bruissement incessant du torrent proche. « La petite maison dans la prairie », je vous dis, moi !

Bon, du coup, Pauline et Louis nous annoncent officiellement qu’ils savent de quoi ils vivront plus tard … Pauline sera pêcheuse et Louis, restaurateur !!!

02/12 Nous étions venus pour quoi encore dans le coin … voyons, mais oui, bien sûr ! L’Estancia Haberton. À regret, nous quittons notre petit paradis et nous nous dirigeons vers ladite estancia … touristique ! Vas-y que j’empoche tes dineros pour découvrir l’estancia la plus ancienne de la terre de feu. Quelle chance que le musée et le centre d’études sur les oiseaux marins sont franchement intéressants car, sinon, l’estancia ne vaut pas trop le détour …

à part peut-être, son petit jardin, n’est-ce pas, Mamy ?

Nous revoyons donc les squelettes de quasiment toutes les bestioles à ailes que nous avions déjà découvertes auparavant en Argentine (plus plein d’autres) ! Mais, mon dieu, que cela pue des squelettes mal lavés !

Nous sommes quasiment au bout du monde … allons-y alors ! Par un temps à rester chaudement chez soi au coin du feu, les Palous décident d’aller au bout du bout de la ruta J pour découvrir une barrière sur laquelle est inscrite : « Prefectura Naval Argentina » ! Cette route est magnifique, et ce, surtout par temps venteux et pluvieux.

Nous avons l’impression de traverser une autre planète à travers des paysages fantastiques. La mer est déchainée et on essaie d’imaginer là-bas, dans le gris, le début de l’antarctique !

C’est magique. Nous bivouaquons seuls au monde, là ! Cette nuit, il a neigé sur les sommets.

Les cales sont sèches, le réservoir d’eau est vide, la lessive est sale, il faut retourner à la civilisation pour éviter la déroute toute proche.

04/12 Retour à Ushuaia.

Session internet pour l’école des petits … Vous n’imaginez pas comme il est fastidieux de trouver un bon Wifi en voyage ! Ces sessions sont toujours des moments de stress intense que les petits détestent car Dominique et moi terminons généralement la journée à cran à cause du manque de débit, de la batterie qui flanche, des devoirs non corrigés de l’EAD, des arrêts subits de connexion, et j’en passe ! Voilà qui est dit, je ne reviendrai pas sur ce sujet barbant mais j’estimais que vous deviez également le savoir ;-) Le voyage, c’est super mais pas 24h/24 ! … Allez 23h/24 quand même !

Et vite, vite, retournons dans le parc national car les pieds de mon Loulou sont parfaitement guéris !

Quelle surprise ! La semaine passée, en quittant le parc, nous étions entourés de 7 camions allemands … Aujourd’hui, il y a 4 camping-cars francophones !!! Dont un, un peu douteux, jugez plutôt !

Alors que nous nous parquons, deux jeunes français bien sympathiques, Morgane et Julien, s’extasient devant Titi. Pendant la soirée, nous discutons avec eux, Françoise et Alain (les « verts » retraités en vadrouille depuis 2 ans), les Six-Fouriens (Mathilde et Bruno, père et fille sur les routes pendant un mois avec le Van nord-coréen !) et nous saluons Françoise et Jean-Paul, couple de retraités parisiens. Nous proposons à Morgane et Julien de les embarquer jusqu’à Porvenir s’ils le souhaitent ; rendez-vous est donc pris avec eux à leur hôtel dans Ushuaia mardi en fin d’après-midi !

05/12 Attention, attention, Saint-Nicolas est dans les airs … Il faut être sage, n’est-ce pas, les enfants ? Il fait magnifique aujourd’hui et nous décidons de grimper au sommet du mont Guanaco (900 mètres de dénivelé sur 4 kms ; autrement dit, le sentier grimpe en permanence ; estimation 4 heures aller). Vers 10h30, nous sommes quasiment prêts. Bruno passe la tête par notre porte et nous demande s’ils peuvent nous accompagner … Avec plaisir !

Nous démarrons vers 11h avec Louis en tête suivi de Pauline, puis Bruno et Dominique qui discutent (l’un est entrepreneur de parcs et jardins, l’autre, menuisier ; vous imaginez qu’il y a sujet à discuter… Oui, oui, je vous assure, Dominique n’arrête pas de discuter en voyage ; méconnaissable, moi, je vous dis !) et puis, Mathilde et moi qui discutons comme deux pipelettes de tout et de rien … mais surtout du voyage en général. Super sympa, cette ascension ! Nous démarrons au lago Roca,

puis nous traversons un sous-bois jusqu’à 500 m d’altitude,

ensuite nous pataugeons un peu dans une tourbière avant d’attaquer la partie la plus raide, la roche.

Louis nous perd tous assez rapidement et atteindra le sommet en 2h30 à peine, suivi rapidement de Poupoune et puis, du reste de la troupe. Nous sommes éblouis par le spectacle au sommet, nous avons une vue à 360° sur d’un côté, le canal de Beagle, et de l’autre côté, la fin de la cordillère des Andes avec quelques très beaux glaciers.

Nous voyons un renardeau et trois condors.

Dominique est monté avec ses sandales de marche et tout va bien ! Nous avons tous apprécié nos bâtons de marche pour la montée mais ils deviennent carrément nécessaires pour la descente qui, à certains endroits, est vraiment raide. Bruno nous parle de ses expériences de montagnard (Mont-Blanc, Himalaya) et, Poupoune, ébahie, lui pose plein de questions …

Lorsque nous retrouvons le lago Roca, nous avons la chance de voir un pivert (carpintero en espagnol (= charpentier en français)), il est superbe car beaucoup plus grand que ceux que nous connaissons en Europe et sa tête est rouge vif mais il est trop vif pour pouvoir l’enfermer dans ma boîte noire.

Magnifique randonnée en charmante compagnie. Au bivouac, nous soupons ensemble dans Titi et Françoise et Alain, « les Verts », se parquent à côté de nous pour la nuit. Les petits, bien fatigués, préparent une carotte, un verre de vin et un bol d’eau pour Saint-Nicolas et son âne, et filent au lit ! Ils s’endorment rapidement après cette grosse journée. Mathilde et Bruno placent également leurs souliers sur la roue de Titi en espérant recevoir quelque chose …

06/12 « Saint-Nicolas est passé !!! Viiite, Papa, Maman, levez-vous, venez voir !!! » Incroyable, Saint-Nicolas nous a trouvé au bout du monde.

Dehors, il pleut, il fait gris, c’est vraiment le temps parfait pour profiter des nouveaux jouets ; c’est ainsi que Louis passe la matinée à jouer aux Lego tandis que Pauline vernit mes ongles, ses ongles et les ongles de Mathilde. Quel look fabuleux d’avoir de beaux ongles avec des habits de baroudeurs ! Enfin, le positif dans cette histoire est que nous, les femmes, ne pouvons plus faire la vaisselle pour préserver notre coquetterie … Du coup, Bruno hésite même à se les faire vernir aussi ;-)

Fin d’après-midi, nous nous décidons à quitter ce magnifique parc national pour récupérer nos deux backpackers !

Nous filons ensuite vers le glacier « le Martial » car nous nous retrouvons tous (les « Verts », les Six-fouriens et nous 6) pour faire le glacier demain.

Après l’école, nous partons donc en groupe pour découvrir le fameux glacier. Il commence par pleuvoir, puis à neiger plus haut en altitude ; nous pénétrons dans les nuages et, là-bas, tout en bas, Ushuaia finit par disparaître.

Louis arrive un bon quart d’heure avant nous au sommet. Dominique essaie de le suivre car la visibilité est mauvaise et que Louis n’est pas conscient du danger de se retrouver seul dans le brouillard en montagne. Au bout du sentier, nous ne découvrons pas un glacier mais les traces d’un ancien glacier ; les enfants jouent dans la neige et puis, nous décampons car il fait glacial.

À nouveau, un vrai moment de pur bonheur avec nos amis voyageurs.

De retour au parking du glacier, il fait toujours aussi glacial ; nous décidons de redescendre dans la vallée au pied du mont Olivia pour faire un BBQ et manger à la bonne franquette tous ensembles. Il fait à peine plus chaud mais une petite partie de volley finit par nous réchauffer.

08/12 Nous retournons une dernière fois à Ushuaia pour faire des courses et visiter un musée racontant l’histoire de la Terre de Feu par de petites mises en scène statiques magnifiquement réalisées.

Les Yamanas, indiens du sud de la Terre de Feu

Fitz Roy

Darwin

De plus, l’audio-guide existe en français. Nous avons vraiment apprécié cette petite page culturelle permettant de faire un lien entre les différents lieux visités sur l’île.

Lui, on n'a pas trop bien compris son histoire !!!

Nous faisons également un saut rapide jusqu’à l’aéroport pour récupérer Juliette … Mais non, je vous ai bien eu, n’est-ce pas ? L’aéroport est construit en bois et nous voulons tout simplement aller critiquer cela, bien évidemment !

En fin de journée, nous quittons définitivement Ushuaia pour rejoindre Tolhuin ; le temps est beaucoup plus dégagé qu’à l’aller et les paysages sont magnifiques. Nous arrivons un peu tard au camping Hain où nous pensions déposer nos jeunes pour leur permettre de profiter des commodités d’un camping mais, en arrivant, nous découvrons un super camping avec une plaine de jeux artisanale qui paraît vraiment trop fun … « Maman, Papa, on va aussi au camping aussi !!! » Difficile de résister tant le proprio est sympa, l’endroit complètement déjanté et les douches, chaudes !!!

Nous mangerons tous ensemble dans le « comedor » commun et les petits et grands enfants profitent un maximum de la plaine de jeux le lendemain matin !!! De plus, Julien a fait de la gymnastique pendant 16 ans ; Poupoune et lui font des concours de poiriers, de volts et de roues à tout-va !

Nous quittons le camping sous la grêle sans avoir oublier de marquer notre passage comme beaucoup d’autres voyageurs.

Nous passons à la station YPF pour l’eau, le mazout et … internet et rencontrons à nouveau les « Verts », Jean-Paul et Françoise et apprenons que les Six-fouriens sont à notre recherche …

Nous filons vers l’épave du Desdemonia le long de la ruta A sur l’Atlantique et, nous tombons sur … les Six-fouriens !

Allez, rebelote, apéro et souper ensemble sur la plage avec en toile de fond : un tas de tôle rouillée qui fût jadis un beau et gros bateau. Petit-déjeuner tout aussi sympa au soleil et à l’abri de Titi, nous profitons de ce moment de chaleur car la météo nous malmène depuis quelques jours. Il fait froid en Terre de Feu !

Bon, fini de rire, l’objectif suivant est de passer la frontière chilienne sans légumes, fruits frais, œufs, viandes fraiches mais avec suffisamment de réserve pour survivre plusieurs jours sans réapprovisionnement ! C’est tout un programme. L’équipe au grand complet se met à couper des légumes pour un méga-bolo, on cuit les viandes et les œufs et, finalement, on cache intelligemment le reste pour avoir la chance de manger quelques fruits frais avant de rejoindre la civilisation. Alors que nous terminons les cuissons, qui réapparaît ? Les « Verts » !

Bon, direction le paso de Bellavista en convoi. C’est la petite frontière que nous avions loupé à l’aller. D’abord, les « Verts », puis les Six-fouriens et, enfin, nous avec nos deux amoureux ! Côté argentin, les douaniers regardent le foot alors que leur petit chiot pissent et chient au milieu du jeu de quilles … Nous restons vigilants car le douanier nous parle plus de foot que de formalités administratives et oublie le cachet de sortie de Louis et Bruno !

Dans le No Man’s Land, nous passons notre premier gué ! Les deux barres parallèles du pseudo-pont sont un peu trop rapprochées pour les semelles de Titi ! C'est Mathilde qui a la photo !!!

Direction le Chili et son contrôle phytosanitaire … Par mesure de sécurité, nous débarquons nos deux jeunes qui passent la frontière à pieds ! Rien à signaler ? Si, les déchets dans la poubelle ! Nous avions déjà déclaré un oignon la fois précédente car nous pensons que c’est judicieux de déclarer humblement quelques produits frais afin de leur démontrer notre parfaite collaboration en matière de prévention de la propagation des bactéries. C’est important, n’est-ce pas ?

Le convoi est passé sans aucun souci. Seul Louis s’est fait agressé par le chien ! Et Dominique qui, par effronterie, a caché une mandarine dans sa poche est passé sans souci ! Sale gamin, va !

Nous continuons notre route avec la ferme intention d’aller le plus au sud côté chilien également. C’est à nouveau l’occasion de partager des apéros et de grandes tablées à la bonne franquette, de pique-niquer au bord de lacs somptueux pour finalement arriver à Caleta Olivia, voir un glacier … et faire demi-tour.

Nous avons vu en chemin un castor, des condors, des aigles, des guanacos, des renards, des oies australes dans des paysages à couper le souffle.

12/12 Nous débarquons au lago Blanco …

Louis commence d’emblée une cabane, Pauline et Julien vérifie la vie animale du lac et voient sauter des truites ; Julien va pêcher !

Nous sommes tristes car c’est notre dernier jour avec les Six-fouriens. Nous profitons de l’après-midi pour échanger les photos mais surtout, pour prendre un dernier apéro et manger le reste du bolo tous ensembles !!!

Le lendemain, à 7h15, les Six-fouriens nous quittent sur la pointe des pieds (enfin, des roues !). Journée magnifique, il fait presque chaud !

Après l’école, Alain décide de sortir son kayak pour le plus grand bonheur des enfants (petits et grands). Tout le monde essaie … sauf Dominique qui fait un tour à vélo. Chacun vaque également à ses occupations … comme dans un vrai camping !

14/12 Les « Verts » décident de nous quitter et les jeunes décident de les accompagner pour filer un peu plus vite vers San Carlos de Bariloche car ils y ont rendez-vous en janvier ! Séparation à nouveau mais on jure de se revoir !

Nous voilà à nouveau seuls, mais pas désemparés : nous faisons du pain et je vais promener le long du lac avec Poupoune et Loulou alors que grand Loulou surveille la cuisson du pain. Chouette moment seule avec mes petits Loulous !

Nous quittons ce bivouac à regret en y laissant une magnifique cabane … pour d’autres enfants !

Direction la scierie de Russfin. Là, Segundo ne nous attend plus vraiment mais, un peu nonchalamment, il nous fait malgré tout visiter l’endroit. Très intéressant et surprenant pour les petits. Il y a beaucoup trop d’engrenages pour réaliser cela en Lego, zut !

Un peu plus loin, nous découvrons une ancienne drague aurifère. Louis espère trouver une pépite mais il n’y a plus vraiment de ruisseau. Cette drague n’a fonctionné que quelques années au début du XXième siècle.

16/12 Après un dernier bivouac au milieu de nulle part, nous quittons la Terre de Feu à bord du Pathagon, ferry qui ressemble exactement au ferry Playmobil que les petits avaient à la maison … à l’échelle bien sûr (n’est-ce pas Mathilde ;-).

J’en profite pour écrire un peu …

Nous revenons sur le continent avec un sentiment de bonheur intense. Nous avons adoré la Terre de Feu, sa faune, ses paysages et nos belles rencontres. Merci les amis !

Et Bonne Année 2017 !!


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