De retour à la Quinta Tiffany, nous sommes tous les quatre bien tristes … Marie est partie et laisse un grand vide dans le camion. Non pas qu’elle prenait beaucoup de place physiquement mais nous avons adoré l’avoir avec nous pendant 1 mois ! Merci Marie pour tout mais surtout pour ton grand sourire, ta bonne humeur, ton côté TT (tout terrain) et ta patience avec nos deux schtroumpfs envahissants !
Heureusement, nous avions quelque peu prévu le coup et avions programmé des vacances pour les prochains jours … Hé oui, vous avez bien deviné : nous nous envolons pour 3 jours à Brasilia ! L’avion décolle lundi, nous profitons donc de notre dimanche pour terminer les lessives, ranger le camion, réviser Titi, faire nos quelques tâches administratives mensuelles et préparer nos sacs. Quand on est triste, il faut s’occuper !
Lundi matin, l’excitation est à nouveau à son comble … Les petits reprennent l’avion et, pour eux, c’est le principal dans ce voyage ! Sebastian de la Quinta Tiffany nous conduit à l’aéroport alors que nous laissons Titi entre ses mains. Hé oui, nous abandonnons Titi à la Quinta ; nous sommes rassurés car il est à l’abri !
Notre vol est à 13h20 mais nous arrivons bien tôt car nous aimerions changer nos places actuellement dispersées dans l’avion ! Mission réussie, il est 11h, nos places sont modifiées et confirmées ; nous devons tuer le temps. Nous trainons dans les allées des magasins free tax, buvons un verre et embarquons enfin ! Direction Sao Paulo où nous faisons escale pendant 3 heures. Dépaysement linguistique total : nous ne comprenons rien, le vol que nous prenons jusqu’à Brasilia est un vol national et les stewards ne parlent qu’en portugais ! C’est tout bonus, car ne sachant pas dire si nous voulons une collation salée ou sucrée, nous recevons les deux. Les petits reçoivent même des paquets de chips et biscuits en plus ! Ils sont bien sûr conquis.
Arrivés en soirée à destination, nous prenons un taxi dont le sympathique chauffeur nous donne des explications sur tout ce que nous rencontrons sur le chemin ! L’hôtel est quelque peu défraichi mais classieux malgré tout. Les petits ont leur chambre pour eux tout seuls ; ils sont enchantés et rangent méticuleusement leurs affaires dans les armoires. Nos salles de bains sont aussi grandes que Titi et nous nous perdons presque dans l’immensité des chambres. Quant à notre lit, il fait au moins 2m20 de large … Nous sommes déroutés devant autant d’espace … Nous soupons au buffet de l’hôtel et profitons de ce luxe inhabituel pour nous !
01/08 Direction le centre-ville en bus … Ha ben non, un taxi Uber nous embarque pour le même prix et nous conduit au pied de la tour des télécommunications.
Quasi pas de files devant l’ascenseur, quelle aubaine ; nous montons directement afin d’embrasser du regard l’axe Est-Ouest (Eixo Monumental) avec ses deux avenues de 6 voies chacune séparées par un terre-plein de 150 mètres de large. Le but de la journée sera de rejoindre la place des Trois Pouvoirs située à l’autre bout de l’axe en fin d’après-midi.
Depuis ce mirador, l’image nous fait directement penser aux photos de l’expo 58 de Bruxelles et ce, à juste titre : Brasilia fut bâtie à la même époque en 4 ans seulement selon les principes de l’urbanisme fonctionnaliste de Le Corbusier. L’urbaniste Lucio Costa fut désigné suite à un concours et l’architecte Oscar Niemeyer, proche du Président visionnaire Juscelino Kubitschek, fut désigné pour dessiner la plupart des bâtiments importants de la ville.
Nous découvrons ensuite le stade et le palais des congrès … Tous deux paraissent très proches ; pourtant, nous marchons un sacré bout de temps pour s’en approcher à cause, d’une part, de l’absence totale d’infrastructure piétonne et, d’autre part, du gigantisme des bâtiments nous donnant toujours l’impression qu’ils sont plus proches qu’ils n’y paraissent !
Nous nous débattons toujours dans la jungle automobile pour atteindre le sanctuaire Dom Bosco dont l’intérieur appelle indubitablement au recueillement ! Même les petits en restent bouche bée … C’est magnifique !
Le bâtiment de plan carré est illuminé par des étoiles artificielles. En effet, les petits vitraux carrés présentent un dégradé de bleus de plus en plus foncé au fur et à mesure que le regard s’élève vers le ciel et ce, pour garder une luminosité assez constante sur toute la hauteur du bâtiment : ingénieux et réussi.
Au centre, un énorme lustre est suspendu ; il s’illumine à intervalle régulier pour encore plus éblouir le visiteur ! L’extérieur est sobre et n’amplifie que plus la surprise lorsque l’on pénètre dans l’édifice … Oui, j’ai adoré ce bâtiment !
Nous continuons notre promenade et enfilons les kilomètres afin d’atteindre le centre névralgique de la ville : la gare routière Rodoviaria qui est située au croisement des deux axes principaux de la ville (nord-sud et est-ouest). Nous mangeons dans le patio de comida du centre commercial le plus proche et reprenons notre découverte par le théâtre national (en rénovation).
Et puis, nous retraversons tout le boulevard (350 mètres de large) afin de découvrir la bibliothèque,
le musée national (tous deux prévus dans le plan initial de Brasilia mais inauguré en 2006 seulement) et la cathédrale (1960) qui surplombent une gigantesque esplanade.
Louis adore le musée formé d’un morceau de sphère ; il aimerait le reproduire en légo mais déplore qu’ils ne soient pas adaptés aux formes courbes.
La cathédrale nous surprend par sa petitesse ; nous nous attendions tous les quatre à ce qu’elle soit beaucoup plus grande …
En fait, elle culmine à quarante mètres de hauteur mais, extérieurement, elle paraît relativement petite le long de cet axe routier surdimensionné. L’intérieur est très lumineux mais nous plaît moins que le petit sanctuaire de ce matin ! Les vitraux colorés de Marianne Peretti sont assez récents (1990) alors que les anges en aluminium suspendus au centre de l’édifice et pesant jusqu’à 300 kg sont de l’artiste Ceschiatti.
Nous apprécions par contre l’originalité du clocher avec ses 4 cloches de tailles différentes ; nous attendrons en vain qu’elles tintent à l’heure juste …
Nous longeons ensuite tous les ministères. C’est une enfilade de bâtiments parfaitement identiques uniformément répartis de part et d’autre du boulevard.
Pauline nous fait remarquer, à juste titre, qu’il n’y a pas de chien à Brasilia … contrairement au reste de l’Amérique du Sud que nous avons déjà parcourue. Hé oui, il y a en partout et beaucoup, des petits, des gros, des mignons, des laids qui pissent indubitablement sur les roues de Titi, beurk ! Mais pas ici !
Nous débouchons dans la partie la plus « sérieuse » de la ville où l’on trouve le palais de justice,
le palais Itamaraty (ministère des affaires étrangères),
le Congrès National,
le palais présidentiel (Palacio do Planalto)
et le tribunal encadrant la place de Los Três Poderes ! Nous y voyons la fameuse statue de Bruno Giorgi représentant les pionniers de la ville,
le Panthéon de la Patrie aux formes futuristes,
le mât de 100 mètres de haut avec le drapeau gigantesque du Brésil et une sculpture en forme de pince à linge abritant un pigeonnier !
Nous aimerions visiter le Congrès National avec ses deux coupoles inversées mais nos tenues trop décontractées ne nous permettent pas d’y accéder ; nous ne pouvons pas non plus approcher le palais présidentiel et Pauline commence à montrer des signes de lassitude ne nous incitant pas persévérer !
Nous voulons reprendre le bus pour rejoindre l’hôtel. En Amérique du Sud, prendre le bus reste un sport étrange … Il faut littéralement se mettre en travers de la route pour stopper le bus. Ici, à Brasilia, c’est également le cas mais il faut en outre reconnaître le bon numéro de bus entre une dizaine de bus déboulant au même moment. Si personne ne l’arrête, il poursuit son chemin à une vitesse folle.
Une fois dans le bus, il faut payer alors que le bus démarre à fond les manettes car le chauffeur ne supporte pas d’être dépassé par un confrère. Il s’ensuit un rallye où il vaut mieux bien s’accrocher pour ne pas rouler sur le plancher ; même assis, c’est difficile de rester sur son siège. Enfin, nous arrivons à bon port, sains et saufs !
Chose promise, chose due, nous avions prévu d’explorer les infrastructures sportives et aquatiques de l’hôtel … Nous ne sommes pas déçus : à l’arrière de l’hôtel, le long du lac Paranoá, nous découvrons deux terrains de tennis, un sauna, une salle de sport et deux piscines dont une chauffée avec terrasse et bar. Les enfants nous supplient de les laisser se jeter à l’eau alors que le soleil est déjà presque derrière l’horizon ; la fatigue de la journée est subitement oubliée, tiens, tiens ! Bon, nous profitons du bar en buvant un apéro alors que nos chers chérubins se trémoussent dans l’eau. Quelle vie !
Nous dînons à l’hôtel, mettons les petits au lit et retournons au bar de la piscine … Non, mais quelle vie, franchement !
02/08 C’était prévu ainsi de longues dates, j’abandonne ma fine équipe pour approfondir toute seule la découverte de la ville et de son architecture … Inutile de dire que les deux de moins de 11 ans sont enchantés par cette « sage » décision : une journée de piscine dans un décor de rêve sous l’œil distrait de leur paternel, on ne peut rêver mieux !
Me voilà, à nouveau à l’arrêt de bus en train d’attendre le 104 … Mais Uber passe avant et me dépose quasiment au pied du mémorial Juscelino Kubitschek à l’autre bout de la ville … Il m’aurait fallu bien plus de temps et de bus différents en transport en commun !
Je tourne autour du bâtiment en me demandant si c’est vraiment intéressant de visiter ce petit musée construit à la gloire et à la mémoire du fameux président … Je m’éloigne même un peu afin d’atteindre le sommet de la ville à 1100 mètres d’altitude où trône une croix en souvenir de la première messe célébrée à Brasilia à cet endroit exact.
Je me décide finalement à entrer dans le musée ; je ne suis vraiment pas déçue, j’y resterai 1h30 à lire et comprendre les prémices du projet de Brasilia, les difficultés rencontrées, les documents officiels et les actes politiques du président de l’époque. Il voulait physiquement centraliser le pouvoir du Brésil en déplaçant la capitale de Rio à Brasilia pour donner plus de poids économique et politique à la partie agricole du pays, région en pleine expansion à l’époque. Pour convaincre de déplacer les fonctionnaires au milieu de « rien », il faudra doubler leur salaire. Je découvre des images de la plaine avant construction … C’est impressionnant ! Quelle chance, mais quelle angoisse également, Costa a dû-t-il ressentir devant une telle feuille blanche ? Je m’y vois déjà !
Lors des premiers mois de construction, aucun accès routier n’existait et tous les matériaux étaient acheminés par voie aérienne.
Je découvre également la bibliothèque personnelle du président avec des manuels de médecine et des romans en français. Il était télégraphe et médecin ; il a étudié quelques années à Paris.
Je demande également où se trouve les azulejos de Bulcão et suis toute surprise quand l’hôtesse me montre le pan de mur devant moi … Haha, ils sont tellement bien intégrés à l’architecture du lieu que je ne les ai pas vus !
Il est quasi midi quand je sors du musée et j’ai réservé une visite de la résidence présidentielle (Palacio da Alvorada) pour 14h50. C’est proche de l’hôtel et il faut arriver une heure à l’avance.
Je descends donc l’axe monumental en découvrant encore quelques beaux bâtiments, vais manger au patio de comida du même shopping center qu’hier et attrape un bus 104 au vol pour me rapprocher du Palais de l’Aube.
Arrivée sur place, la tension paraît être à son comble à l’entrée du palais … Il faut dire, qu’hier déjà, un manifestant s’animait devant le palais du Congrès … Un Américain accompagné d’un brésilien m’accoste et m’explique qu’aujourd’hui, le parlement vote pour relaxer ou pas le président actuel … Il est corrompu et les parlementaires doivent donner leur avis ! Du coup, sans réservation préalable, il n’est pas possible de participer à la visite hebdomadaire du palais … Ouf, j’ai effectué une laborieuse réservation en portugais hier à 22h depuis notre chambre d’hôtel.
Nous devons montrer patte blanche et surtout notre passeport à 3 contrôles avant d’atteindre la tente d’attente où nous sommes scannés comme dans un aéroport. Etant arrivée bien à l’avance (pour une fois, me direz-vous ! Ne souriez pas, je vous ai vu !), je prends le temps d’envoyer quelques cartes postales mises à notre disposition et que l’état brésilien s’engage à envoyer aux destinataires concernés … J’ai un doute que cela marche mais n’hésitez pas à me faire à me faire signe si vous avez reçu du courrier ! (Mais non, pas derrière votre écran, bien sûr … ça, je ne le vois pas ;-)
Bon, trêve de plaisanteries, je peux enfin prendre le bus pour accéder au palais. C’est majestueux. J’en perds la parole ; j’ai l’impression de revisiter le pavillon de Barcelone de Mies van der Rohe mais en beaucoup plus grand ! Bon, c’est du fer, du verre et du béton mais c’est vraiment très élégant !
Nous visitons le hall d’entrée avec des panneaux d’azulejos d’Athos Bulcão, la petite chapelle circulaire dont les murs sont tapissés d’une boiserie en relief pour parfaire l’acoustique (également imaginé par Bulcão), la bibliothèque, les salles à manger et les salons de réception. L’architecture est épurée et les espaces sont fluides, j’adore !
Enfin, nous terminons par le jardin avec la piscine toute droite sortie d’un film d’un des premiers James Bond !
Quelle magnifique découverte.
En sortant, j’admire de loin le pont Juscelino Kubitschek inauguré en 2002 faisant 1200 mètres de longueur. Il évoque le mouvement d’une pierre ricochant dans l’eau.
Je pensais m’y rendre à pieds mais la chaleur et le trajet sur de grands axes bétonnés me découragent.
Je reviens à notre hôtel en passant par le Brasília Palace Hotel (1960) situé le long du lac Paranoá, laissé à l’abandon suite à un incendie en 1978 et totalement reconstruit et rouvert en 2006. Encore une œuvre de Niemeyer, c’est le premier hôtel de Brasilia et des sommités mondiales y ont défilées. Pour ma part, ce qui m’intéresse, c’est l’architecture toujours aussi épurée de l’ensemble.
Malgré la mise aux normes actuelles (air conditionné et escaliers de secours obligatoires), le bâtiment a entièrement été reconstruit à l’identique. Les « Monuments et Sites » locaux ont été intransigeants à ce sujet … Comme quoi, c’est partout pareil ! Sauf qu’ici, ce n’est pas des vieilles pierres et des simples vitrages qu’il faut absolument conserver !
Je surprends mes Loulous en fin de sieste …
je prends le temps de faire un petit plongeon dans la piscine en leur compagnie et m’enfuis à nouveau vers le centre-ville toujours en compagnie d’Uber !
Direction la tour des télécommunications et son mirador pour voir Brasilia s’embraser et profiter des fontaines illuminées à 18h00. La ville prend un caractère mystérieux et totalement futuriste avec ses deux avenues parsemées de points rouges d’une part et blancs de l’autre côté du boulevard.
Impossible de distinguer une quelconque activité piétonne. Elle est déjà quasi inexistante la journée ; le soir, elle s’interrompt totalement !
De retour sur le plancher des vaches, je me faufile dans le trafic pour atteindre le sanctuaire Dom Bosco illuminé de nuit … C’est joli mais moins impressionnant que la magie diurne.
Et puis, je traverse en oblique des quartiers parfaitement morts afin de rejoindre l’esplanade de la cathédrale et découvrir ses illuminations. Je pense même être perdue entre tous ces hauts buildings dont les alentours sont glauques et quasiment sans vie quand, enfin, je reconnais la bibliothèque de dos. Ouf, je n’en menais pas très large … ici, toute seule dans ce dédale de béton où, seuls, quelques skateboarders s’entrainent çà et là.
Les illuminations sont belles mais l’ambiance n’y est pas, je décampe et attrape un bus pour retrouver mes ouailles … Pas de chance, le 104 ne va pas jusqu’au Palais de l’Aube après 19h et me dépose 2 kilomètres avant l’arrêt de l’hôtel. J’arrive in extremis pour dire bonsoir aux petits et Dominique et moi filons au resto Oscar situé dans le beau Brasilia Palace hôtel situé juste à côté. Je suis fatiguée mais heureuse de m’asseoir avec mon Loulou devant une caïpiriña succulente dans un si bel endroit.
Nous mangeons délicieusement bien et j’ai, pour une fois, plein de choses à raconter … Hé oui, nous avons passé un jour séparément, vous imaginez ! J’apprends également les activités diverses et très variées que mes compagnons ont effectuées sur une journée : piscine, bar et lecture ! En revenant à l’hôtel, je fais la visite guidée du lobby à Dominique et, alors que nous passons la barrière d’accès de notre hôtel, nous profitons d’un magnifique feu d’artifices tout proche. Quelle merveilleuse soirée !
03/08 Nous repartons déjà aujourd’hui, quelle dommage ! Vite, nous déjeunons et prenons le bus jusqu’au centre pour la dernière fois. Nous avons nos sacs avec nous et sommes chargés mais nous divisons la fine équipe : Dominique et Pauline vont essayer de débloquer une carte de crédit alors que Loulou et moi allons faire une dernière visite architecturale.
Nous arrivons à 10h50 au Palais Itamaraty et profitons d’une visite guidée à 11h où nous sommes 5 participants. La visite est en portugais mais le guide parle également anglais et je traduis en français pour Louis.
Nous parcourons les différents espaces et découvrons un magnifique escalier hélicoïdal sans rampe et un panneau d’azulejos d’Athos Bulcão, des salons somptueux dans lesquels il est interdit de photographier et les jardins suspendus au dernier étage d’où l’on peut admirer une fois de plus le palais des congrès, ainsi que la statue sphérique de Giorgi, le Météore, évoquant les cinq continents.
Nous parcourons ensuite une immense salle à manger avec une très grande tapisserie moderne en laine. En sortant, nous prenons le temps de regarder nager les poissons dans le bassin reflétant harmonieusement le bâtiment.
Vite, nous atteignons le point de rendez-vous avec Poupoune et Big Loulou et essayons de prendre le bus vers l’aéroport … Grâce à une très gentille brésilienne qui se jette littéralement devant le bus afin de l’arrêter, nous faisons pour une bouchée de pain un dernier aller-retour de l’axe monumental et d’une partie de l’axe sud en direction de l’aéroport.
Nous nous enregistrons à nouveau bien à temps afin de regrouper nos places dans l’avion et attendons l’avion pour Sao Paulo. Là, après 6 heures d’escale et une heure de décalage, nous embarquons pour Asunción que nous atteignons vers minuit … Sebastian nous attend et nous reconduit près de Titi.
Brasilia fut une magnifique escale dans notre périple. Nous avons eu 3 jours de temps magnifique, les musées de Brasilia sont quasiment tous gratuits et l’hôtel était parfait pour notre séjour en tenant compte de nos exigences familiales … Elle n’est pas belle, la vie !