14/09 Aujourd’hui, il fait toujours aussi chaud et la perspective de se baigner rend les petits fous de joie. Nous prenons donc la direction de la cascade d’Espejillos. Pour ce faire, nous devons d’abord passer un gué très large mais pas trop profond et emprunter une très mauvaise piste.
Mais lorsque les enfants découvrent les lieux et sautent dans la rivière depuis un rocher situé 5 mètres au-dessus du niveau de l’eau, ils recommencent 10 fois, 20 fois, peut-être plus encore ; c’est bien simple, nous devons les arracher de ce point d’eau alors que le soleil se couche déjà ! Et ils en parlent encore souvent !
Le lendemain, ils sont bien décidés d’expédier rapidement l’école pour en profiter encore un peu mais, malheureusement, il pleut des cordes et nous quittons les lieux !
En fin d’après-midi, nous arrivons à Bermejo où j’ai repéré une promenade dans le parc de Los Volcanes.
Tonton Michel nous demandait lors du dernier skype si nous promenions encore … Hé bien, oui, cela nous manque mais nous n’avions plus vraiment trouvé la possibilité de le faire. Alors, voilà, une opportunité qui se présente et nous sautons dessus !
Samedi matin, nous voilà partis vers la communauté de Los Volcanes … Première difficulté, une large rivière nous barre le chemin ; que faire, se déchausser ou trouver un endroit où nous pouvons sauter de cailloux en cailloux … Nous devons nous rendre à l’évidence, il faudra bien se déchausser au grand dam de Dominique qui déteste tremper ses pieds dans l’eau glacée !
Nous montons de l’autre côté de la vallée et découvrons des montagnes en forme de pain de sucre.
La végétation est luxuriante et il fait très humide … La promenade que nous avons choisie est un aller-retour, ce qui ne nous enchante pas car nous savons que nous devrons repasser le gué … Par chance, nous tombons sur Vincente, guide de randonnées locales. Il est tout étonné de nous trouver à cet endroit sans assistance ! D’habitude, un touriste normal se fait aider en Bolivie … Il est impensable qu’il sache lire une carte, encore moins qu’il ose s’aventurer dans des chemins non balisés. Vincente est fier de nous et nous propose de modifier quelque peu notre parcours en montant au mirador quelques centaines de mètres au-dessus de notre tête et de redescendre par l’autre côté :
C’est très simple, vous suivez le chemin, passez une première clôture, longez ma maison (vous pouvez y loger quelques jours si vous voulez) et, à la deuxième clôture, vous tournez juste après en montant le sentier jusqu’à une petite barrière. Là, vous continuez jusqu’au rocher en forme de dent et vous redescendez de l’autre côté. C’est facile, il n’y a qu’un sentier !
Nous suivons ses consignes à la lettre. En découvrant sa maison, nous sommes bien contents de ne pas avoir à y dormir ; c’est une case humide dont sort un crachat de fumée, des chats et un chien … Le petit sentier n’est pas évident à trouver mais nous le découvrons finalement. La montée est facile mais, surtout, magnifique ; nous croisons des vaches.
Il pleuvine. Arrivés au rocher, la vue est époustouflante et nous nous reposons quelques minutes le temps de se rafraichir et de manger une barre énergisante. Et puis, de l’autre côté, nous ne découvrons pas un chemin mais des chemins ! Que faire ? Nous en choisissons un au hasard mais débouchons au bord de la falaise et découvrons de loin notre fameuse rivière …
En scrutant le paysage, on essaie de s’orienter en évaluant l’endroit où nous devrions aboutir sur la grande route … et nous redescendons par ce que nous pensons être la bonne voie. Une centaine de mètres plus loin, nous retombons sur Vincente avec un groupe de touristes endimanchés qui s’inquiètent de savoir s’il ne neige pas là-haut … Les petits se moquent gentiment d’eux en les rassurant. Vincente, quant à lui, est super content de nous revoir, il nous félicite chaleureusement et nous demande de faire sa pub ! Pas de soucis, si vous êtes dans le coin, surtout contactez-le, il est super sympa et connaît vraiment bien la région ! Nous, nous sommes super heureux d’avoir fait une boucle sans devoir payer le guide !
Mais la promenade n’est pas finie … Nous débouchons dans les jardins d’un hôtel avec golf et une magnifique lagune et, quand on commence la promenade de ce côté-ci, il faut payer un droit d’entrée à l’établissement … Trop drôle ! Nous avons tout fait à l’envers et gratuitement pour une fois, ça vaut le coup de le dire car c’est un exploit en Bolivie !
Allez, hop, de retour au camion, nous nous dirigeons vers Samaipata, c’est un fort énigmatique où plusieurs civilisations ont laissé des traces … On raconte même que le Ché y est passé !
En soirée, nous tombons des nues quand nous récoltons une vingtaine de tiques sur les trois corps réunis de mes compagnons de voyage ! La guerre leur est désormais déclarée ; plus de short, du répulsif avant de démarrer et un contrôle journalier obligatoire ! Par chance, je suis devenue une pro de la pince anti-tiques et, grâce à la loupe de Dominique, nous les découvrons même quand elles ne sont pas plus grosses qu’une petite pointe d’épingle !
17/09 Nous visitons le fameux fort. Il est très étrange, c’est le sommet d’une colline qui a été totalement scalpé de sa végétation et façonné.
On y découvre des sculptures dans la roche représentant des pumas, des serpents et des formes géométriques diverses. Les Mojos y ont vécus avant les Incas qui, eux, ont été chassés par les colons espagnols. Certains bâtiments incas n’ont jamais été achevés comme la kallanka, grande halle publique qui était un lieu de marché, de réserve de nourriture, de rassemblement, etc.
Si le rocher est en soi assez impressionnant, les ruines alentours sont assez décevantes car mal restaurées. Nous quittons les lieux et allons manger en ville ; Samaipata est assez touristique mais charmante malgré tout. Nous mangeons un completo (soupe + plat (poulet avec du riz, bien sûr) + jus de cannelle) pour 5€ pour nous 4 … oui, oui, vous lisez bien ! Pourquoi cuisiner dans ces conditions … Ben quand on en a marre du poulet au riz, évidemment !
Dans notre guide, nous avons également lu qu’il y avait des fougères géantes (hellechos gigantes) dans le coin … mais il faut un guide pour y aller bien sûr ! Nous prenons rendez-vous avec Francisco à Samaipata pour le lendemain vers 9 heures. Mais, en grattant un peu dans notre GPS ;-), nous découvrons que la forêt en question est à plus d’une heure de piste. Nous décidons d’aller y bivouaquer et envoyons un Whatsapp à notre guide afin qu’il nous rejoigne le lendemain sur place.
Le départ de la promenade se trouve dans une communauté indigène, nous leur demandons si nous pouvons rester pour la nuit. Aucun souci si vous payez votre droit d’entrée à la promenade.
Le lendemain, nous nous acquittons de notre droit d’accès à un garçon d’une dizaine d’année qui doit rester posté là pour récolter les sous de la communauté. Il se prélasse dans l’herbe en attendant le promeneur … Nous rappelons à nos enfants qu’ils ont la chance d’aller à l’école plutôt que de faire cela ; ils n’ont pas l’air convaincus, les malheureux !
Nous attendons en vain notre guide et nous nous lançons finalement seuls dans la forêt. Assez vite, nous repérons un sentier que nous suivons pour déboucher à un premier mirador ; nous continuons notre ascension, changeons de versant de montagne et débouchons immédiatement dans la forêt de fougères géantes …
C’est impressionnant malgré le fait que nous soyons en fin de saison sèche et que la nature n’est pas aussi luxuriante qu’en saison de pluies. Elles font plusieurs mètres de haut. Nous poursuivons notre chemin jusqu’au sommet de la colline, apercevons une mini orchidée découverte par Louis et admirons à nouveau le magnifique paysage depuis ce deuxième mirador.
Au retour, nous observons longuement un magnifique oiseau bleu turquoise avec un poitrail rouge vif, ainsi que des milans à queue fourchue (à notre avis, les spécialistes rectifieront si nécessaire !) en plein vol. Très belle promenade de nouveau !
Direction Incallajta maintenant !
Nous traversons plusieurs vallées splendides, admirons la vie agricole d’un autre âge et nous nous étonnons de détails constructifs tels ces caniveaux en béton bordant les routes qui sont coffrés sur place et lissés manuellement ...
ou encore de la gestion du trafic dans les zones de travaux … Nous suivons la niveleuse ! Oui, oui, c’est bien nous juste derrière elle !
Nous traversons également une forêt humide d’altitude composée de « brocolis géants » …
Nous montons très haut, redescendons assez bas, roulons lentement en montée car Titi peine à se hisser jusqu’aux cols, roulons lentement en descente car il faut préserver les freins …
20/09 Les paysages traversés sont vraiment magnifiques mais la route est longue et cahotante quand, enfin, nous arrivons à Incallajta, autre site purement inca du XVème siècle cette fois-ci !
Nous y pénétrons seuls et visitons à notre aise les différents quartiers ; celui des hauts dignitaires, les ateliers, la kallanka, la place principale avec le Ushnu (plateforme pour les cérémonies), les silos, la cascade, la tour astronomique, les habitations, etc.
Le site est dégradé et mal entretenu mais l’endroit est magique et reposant, c’est très agréable d’y déambuler. La kallanka est l’une des plus grandes de l’empire inca : 78 mètres de longueur sur 26 mètres de largeur.
Nous imaginons cette grande halle au milieu du paysage de l’époque ; les visiteurs devaient être très impressionnés par ce grand espace couvert ! J’aperçois même un viscacha (chinchilla) dans les rochers.
Les petits s’amusent longtemps près de la cascade tandis que Dominique et moi prenons un peu de hauteur.
Magnifique découverte !
Nous dormons dans la vallée le long de la rivière … Un vrai bivouac de rêve ! Nous le quittons trop rapidement aux dires des enfants.
Pour rejoindre Toro Toro, nous avons le choix entre une piste ou revenir sur nos pas et faire un énorme détour … Nous choisissons bien évidemment la piste (très étroite à certains endroits avec des à pics impressionnants) et sommes émerveillés par les paysages agricoles traversés. Nous montons et redescendons en permanence mais Titi assure sans broncher !
Nous arrivons à Arani en début d’après-midi, c’est la capitale du pain … Nous en achetons donc et ne sommes pas déçus car il est vraiment bon ! Ensuite, nous faisons nos courses à Punata dans son charmant mercado central.
22/09 Nous nous dirigeons enfin vers le parc national Toro Toro via une chaussée pavée à l’ancienne …
C’est à peine plus rapide qu’une piste, c’est dire ! Nous pique-niquons près d’une adorable petite chapelle et reprenons la route afin d’atteindre Toro Toro en soirée.
Aujourd’hui, nous visitons le site de ciudades de Itas situé à près de 4000 mètres d’altitude à nouveau ! Nous partons avec notre guide Luciano, peu bavard et à la bouche déformée par une boule de feuilles de coca, qui devient copilote de Dominique le temps de notre visite du parc.
Après 1h30 de piste, nous commençons une magnifique promenade dans des caves naturelles ; elles sont toutes plus impressionnantes les unes que les autres !
Nous devons même escalader des rochers, les petits adorent …
Nous finissons la ballade en surplombant les cavernes et voyons clairement des fissures rectilignes dans la roche. Il faut imaginer que ces couches géologiques étaient au fond de la mer il y a quelques millions d’années …
En redescendant au village, nous chargeons deux campesinos chargés comme des mules … Nous sommes à 7 dans Titi !
Le lendemain, nous avons à nouveau rendez-vous avec notre guide pour découvrir le canyon de Vergel.
Nous entamons la marche dans un amphithéâtre naturel, nous poursuivons par la découverte de traces de dinosaures dans une ancienne couche de sable et continuons par la descente dans un magnifique canyon ! Splendide.
Ensuite, Luciano nous emmène dans un site protégé où il y a encore plus de traces de dinosaures, des ancêtres des oiseaux, des herbivores et des carnivores.
On reconnaît clairement leurs traces différentes dans le sable fossilisé (la plage à l’époque !).
Et finalement, nous faisons nos adieux à notre guide avant d’aller au mercado central pour, devinez quoi, manger … un « pollo con arroz » bien sûr ! Nous voyons également de jolies jeunes danseuses prêtes à faire une démonstration !
Nous terminons la visite de Toro Toro par la visite du musée des tortues fossilisées que nous cherchons encore …
Pour rejoindre Sucre, nous avons le choix entre une piste ou revenir sur nos pas et faire un énorme détour … Nous choisissons bien évidemment la piste et sommes émerveillés par les paysages agricoles traversés. Nous montons et redescendons en permanence mais Titi assure sans broncher ! Tiens, tiens, vous ne trouvez pas que je me répète !!!! Sauf qu’ici, il ne s’agit plus de quelques kilomètres mais bien de 180 kms … Nous mettrons deux jours et demi pour atteindre Sucre !
Nous quittons Toro Toro dimanche soir et grimpons, grimpons pour atteindre un premier col où nous bivouaquons. Nous sommes quasiment seuls au monde !
Le lendemain, nous continuons jusqu’à Carasi sans même croiser un seul véhicule ! Arrivés sur la place du village, les villageois se rassemblent pour admirer ce gros camion étranger et ses passagers … Les femmes s’assoient timidement le long des façades pour nous observer tandis que les hommes et les enfants, plus dégourdis, s’approchent et engagent la conversation. J’achète des œufs et du pain tandis que le reste de la famille discutent ; c’est très enrichissant car nous sommes mutuellement curieux les uns des autres … Nous nous sentons pour une fois réellement accueillis sans aucune arrière-pensée ; il n’est pas écrit « dinero » sur notre front. Nous réalisons la chance que nous avons d’avoir pris cette piste et de découvrir une vraie Bolivie …
Nous ne nous arrêtons pas trop longtemps car, rapidement, nous serions invités chez chacun des villageois … et, puis, nous arrivons à un endroit critique de la piste : une grande descente, un passage de rivière et une montée réputée difficile !
La descente s’avère être presque facile ; au niveau de la rivière, il y a un tout nouveau pont de deux bandes de large ; quant à la montée, pour l’aborder, Titi et son chauffeur font corps ensemble et l’un et l’autre s’épaulent mutuellement ; nous atteignons Viru Viru sans encombre !
Après avoir frôlé plusieurs fois les nuages et embrassé du regard des paysages à 360°, nous nous arrêtons peu avant Soicoco pour bivouaquer.
Nous avons passé plusieurs petits villages et nous croisons plus régulièrement des gens qui nous regardent gentiment passer en souriant ou en faisant un petit signe de la main.
En soirée, nous essuyons un très gros orage et des torrents d’eau dévalent de toute part, c’est impressionnant !
26/09 Aujourd’hui, nous voulons rejoindre Poroma avant midi car c’est le prochain gros village et nous nous doutons que la piste devrait devenir meilleure à partir de ce point. Nous sommes à 12 kilomètres, cela devrait être possible, non ?
Nous nous relançons sur la piste et sommes étonnés par les dégâts causés par les pluies diluviennes de la nuit. D’énormes ornières sont apparues et des cailloux jonchent le chemin. Quand tout à coup, nous sommes arrêtés par une rivière et devinons un passage possible à travers les tas de pierres charriées par le courant. Titi s’élance et passe.
Un peu plus loin, trois générations de femmes nous arrêtent ; pouvons-nous les prendre jusqu’à Porona ? Comment refuser devant cette petite fille de 3 ans avec sa Maman et sa Mamy chargées comme des baudets ? La mère et la petite fille montent devant tandis que la grand-mère s’assied avec les enfants et moi à l’arrière. Elles sont mignonnes ; la petite s’endort rapidement dans les bras de sa maman.
Rapidement, Dominique est à nouveau confronté à une nouvelle rivière. Elle est très large et l’on n’aperçoit pas l’autre rive mais le flux est faible et c’est principalement des pierres qu’il faut affronter ! Dominique descend et vérifie les traces à suivre … Enfin, il s’élance avec Titi et passe une marche d’une hauteur de 70 cm de hauteur. Nous sommes secoués mais notre compagnon à 4 roues avance … La petite fille dort toujours !
Ainsi de suite pour trois autres gués … Nous arrivons à Poroma vers 13 heures, déchargeons le trio et cherchons une auberge pour nous restaurer ! Nous débarquons dans une sorte de cantine de campagne pour ouvriers locaux, nous mangeons le completo (soupe + poulet et riz, bien sûr !) et devenons vite la curiosité du village.
Nous discutons un peu et nous nous informons sur le meilleur chemin à prendre pour rejoindre Sucre.
L’heure est venue de reprendre la piste quand un jeune homme se présente et nous demande gentiment si nous pouvons le conduire là-haut … Pas de souci, nous sommes le taxi-piste local !
Par chance, rapidement la piste devient vraiment meilleure car la niveleuse vient de passer et nous grimpons, grimpons à nouveau jusque là-haut à Yanani où nous débarquons notre homme. Nous redescendons ensuite jusqu’à San Juan de Orcas où nous prenons de nouveau une dame jusqu’au pont de Challa cette fois-ci ! Il se remet à pleuvoir, le ciel prend toutes les couleurs et nous offre un magnifique arc-en-ciel.
Enfin, vers 18 heures, nous nous arrêtons ; nous voyons les lueurs de Sucre tout au loin à une trentaine de kilomètres et profitons d’un magnifique bivouac avec une vue époustouflante sur les Andes boliviennes.
27/09 Nous croisons un « bus de campagne » qui assure le ramassage scolaire …
Ensuite, nous n’avons plus qu’à nous laisser rouler jusqu’à Sucre …
et comme pour faire durer encore un peu le plaisir de cette magnifique piste, nous nous arrêtons au lieu-dit des 7 cascades. Décevant, c’est une décharge à ciel ouvert mais les petits s’amusent à faire des ricochets à la surface de l’eau.
Et puis, arrivés à Sucre, nous allons au camping d’Alberto et Felicidad où nous découvrons nos mails … Une très mauvaise nouvelle nous attend : nos locataires quittent notre maison fin décembre !
La claque ! Comment trouver des locataires pour 7 mois ? Nous ne pouvons pas laisser notre maison, notre troisième bébé, à tout vent en plein hiver ! Nous sommes également très loin de tout port d’embarquement pour Titi, et déménager en janvier : quelle idée ! C’est notre pire journée depuis le début du voyage. Louis est désespéré ; il évoluait comme un poisson dans l’eau durant le voyage. Il pleure sans pouvoir se calmer. Pauline réagit un peu mieux à l’idée de revoir ses copines et de retourner à l’école. Quant à Dominique et moi, nous sommes abasourdis, tristes, fâchés, révoltés … mais nous devons nous relever face à ce très mauvais coup du sort et nous nous soutenons mutuellement ! Cette épreuve est, à l’heure où j’écris ces quelques lignes, déjà un peu digérée … mais reste un coup de poignard auquel nous ne nous attendions pas.
Allez, go, nous retroussons les manches, cherchons des solutions et avançons … À ce sujet, nous voudrions vous remercier, vous, familles, amis, connaissances qui avez réagi au quart de tour pour nous soutenir, pour nous aider à trouver une solution, pour nous consoler … Mais oui, nous rentrons finalement avec 7 mois d’avance en Belgique … le 26 décembre 2017 ! La vie continue …